Le NJP 2011 : Ours, Renan Luce, Alexis HK et Dorémus
Ours : des rythmes et des textes
Plongée dans la grotte d’Ours, entré sur scène à la lueur de lanternes : de sa voix, légèrement éraillée, faite pour chanter des berceuses, il nous entraîne dans un monde enfantin assez dépaysant. C’est la guitare à la main, accompagné de son ami Jojoha et de ses deux musiciens (Alexis Brossard aux percussions et Lieutenant Nicholson au clavier) qu’il est venu présenter au public son second album « El ».
Sans chichi, vêtu de jeans de la tête aux pieds, il partage ces nouvelles chansons qui s’inscrivent dans la lignée de son premier opus : rythmes latinos, picking à la guitare et percussions. Malgré quelques problèmes techniques côté régie sonore, Ours et sa bande ont offert au public qui, semble-t-il avait des fourmis dans les jambes, un joli voyage qui appelait la chaleur qui faisait défaut à la Lorraine ce soir-là.
« Seuls à trois » : des guitares et des copains
On connaissait les liens d’amitié entre Alexis HK, Renan Luce et Benoit Dorémus (lorrain d’origine), mais on n’avait pas encore eu l’occasion de les retrouver ensemble sur scène. Ambiance intimiste de garçonnière pour ces trois guitaristes, leurs tabourets de bar et leur canapé de salon, qui accueillaient le public dans leur antre. À tour de rôle, chacun reprend ses propres chansons ou celles du voisin, voire quelques classiques avec des clins d’œil à Boris Vian ou Renaud.
Entre deux morceaux, l’aisance et la plume des auteurs s’invitent sous formes d’anecdotes, d’humeurs et d’humour : les amis à la ville partage un peu de leur complicité avec la salle. Salle qui reprend d’ailleurs bien volontiers les refrains les plus connus de leurs répertoires telles que « La lettre » de Renan Luce, « J'écris faux je chante de la main gauche » de Dorémus ou « La maison des ronchonchons » d’Alexis HK. Le trio recomposé a également profité de sa tournée pour faire découvrir quelques nouveautés issues de leurs derniers albums durant ce joli moment de chansons françaises.
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